Envie d’un dessert doudou à tomber par terre?

Essayons la recette grecque du baklava croustillant et moelleux à souhait! Grâce à la pâte filo, un souffle de bonheur sur le palais! Bien-sûr, je ne peux m’empêcher de faire un petit mélange de recettes plus ou moins traditionnelles, mais le résultat est alléchant.

Ingrédients:
250g d’amandes
150 g de noix
150g de pistaches
100g de sucre
100g de beurre fondu + 50 g
200g de miel doux
fleur d’oranger
cannelle
15 feuilles de pâte filo (pour un moule de 25×30 environ)

Recette:
Avant de broyer les fruits secs de façon grossière au robot, passer un bon moment en jeux de transvasement et découverte. Ce qui est sympa, même si c’est fastidieux, c’est d’émonder les fruits devant les enfants et de comparer les coques et les textures. On touche, on tripote, on fait rouler et glisser entre les doigts, c’est l’atelier sensoriel gourmand!
Pendant ce temps, faire fondre le beurre. Puis, quand il a un peu tiédi et que le robot accomplit son œuvre destructrice (et que les enfants refont le bruit du moteur en piquant des fous-rires), installer les petits pour un atelier peinture des plus bizarres : il faut beurrer les feuilles de filo au pinceau, ce qui les étonne car on ne voit pas bien le dessin! Miro la nounou!

Mélanger 100g de beurre, 100g de sucre et les fruits concassés. Déposer 5 feuilles beurrées au fond du plat, la moitié du mélange de fruits, 5 feuilles beurrées à nouveau, le reste du mélange et encore 5 feuilles. Saupoudrer de cannelle et découper des carrés ou, si vous êtes fortiche en géométrie, des losanges.
Mettre au four une vingtaine de minutes à 180°C. Pendant ce temps, faire chauffer le miel et la fleur d’oranger (4 plouf-ploufs) et verser en filet sur le baklava à peine sorti du four. Alors là, ça grésille, ça croustille, la cuisine se met à embaumer et le ventre à gargouiller! On se lèche les babines mais il faut patienter.

La tradition veut qu’on ne consomme les baklavas que le lendemain, présentés sur de petites caissettes en papier… mais ce fut chose impossible chez nounoulau: les baklavas ont disparu dans la foulée!