Preuve d’amour très Moltonel

Prenons le prétexte de la Saint-Valentin pour un exercice de psychomotricité fine… et tant pis si les tout petits n’ont pas encore de fiancés, on offrira le résultat à maman ou papa!


Matériel:
des  feuilles de couleur, une feuille blanche, une feuille de bristol, des ciseaux cranteurs fantaisie, des perforatrices de scrapbooking, de la colle, quelques carrés de papier hygiénique blanc (ou rose).

Fabrication:
Dessiner une forme de cœur sur la feuille blanche et la découper (pour ceux qui n’ont pas le trait aisé, imprimer un cœur à colorier trouvé sur internet).

Avec de petits morceaux de papier hygiénique déchiré, préparer des boulettes de la taille de petits pois. Opération tout à fait envisageable avec des petits de deux ans qui ont déjà appris à faire des boulettes avec de la pâte à modeler, en faisant rouler la matière entre les paumes. Coller les boulettes dans le cœur, la consigne étant de bien remplir la forme sans laisser d’espace libre. On obtient un cœur tout molletonné.


Le coller ensuite sur une feuille de couleur et découper avec les ciseaux cranteurs (soit en suivant les courbes du cœur, soit en faisant au contraire une forme géométrique). Recommencer l’opération sur une autre feuille de couleur, puis coller le tout sur la feuille bristol pliée en deux.

Pour les plus téméraires, perforer des formes dans les chutes de feuilles de couleurs et parfaire la déco du bristol en collant les « gommettes-maison » ainsi obtenues. Ça colle un peu sur les doigts, bien sûr, mais ça fait partie du jeu!

On peut continuer par un gribouillis à l’intérieur de la carte, une signature pleine d’amour pour son futur destinataire!


Un peu d’histoire, bien moins moelleuse…

Vers 270 ap. J.C., Rome participait à des campagnes militaires sanglantes et impopulaires. L’empereur romain Claude II avait de la difficulté à recruter des soldats pour les légions romaines. Les hommes préféraient rester aux côtés de leurs femmes plutôt que de risquer leur vie au combat. Furieux, Claude décida d’interdire les mariages et les fiançailles sur tout son territoire. Les couples qui désiraient se marier devaient donc trouver quelqu’un qui accepterait de les unir malgré les ordres de l’empereur. Or, un prêtre du nom de Valentin avait accepté de sacrer les unions malgré tout.
Lorsque l’empereur apprit l’existence de ces cérémonies, il fit arrêter le père Valentin et o
rdonna de l’exécuter le 14 février, veille de la fête de l’amour dans la Rome antique. Pendant un an d’emprisonnement, l’empereur tenta de convaincre Valentin de se convertir aux dieux romains mais ce dernier refusa de se plier à la volonté de l’empereur. Il fut donc condamné à mort, un 14 février, en 269.
Pendant son incarcération, le geôlier de Valentin, Asterius qui avait une fille aveugle, prétendit que le prêtre Valentin avait guéri sa fille de sa cécité. Cette dernière prenait soin de Valentin pendant sa détention et on dit qu’avant d’être exécuté, il lui env
oya un message pour la remercier. Sur le papier, il avait écrit :  » Merci. Ton Valentin « .
C’est de cette missive que serait née la tradition d’envoyer des messages à l’occasion de la Saint-Valentin.

Réf. iconographiques: saint Valentin, enluminure,Missel Romain, vers 1370, Avignon, Bibliothèque municipale, ms 0136, folio 231

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