Une activité de très longue haleine, résultat d’une collaboration très nature… le photophore en bois flotté.

Matériel:
du bois flotté, une bougie dans un verre, de la pâte à sel, de la cordelette, de la peinture, de la colle.

Réalisation en plusieurs étapes.

Tout d’abord, effectuer de longues et vivifiantes promenades à la mer où nous récoltons, au hasard des tempêtes, des bâtons de bois flotté, des coquillages, des cailloux.

Puis, à la maison, on s’amuse des heures avec notre butin : on renverse les bâtons, on les tripote, on les trie, on les mélange. On essaie de sélectionner ceux qui nous plaisent.
Je tente de développer  quelques notions : grand, petit, gros, fin… mais c’est difficile. Quand les enfants ont compris que les bâtons qui sont trop gros ou trop petits retournent dans la caisse, ça devient un jeu de les balancer et on ne garde plus rien sur la table! Bref, on rigole bien et on est ravi d’avoir le droit de jouer avec des bâtons, car d’habitude c’est interdit.

Quand la sélection est enfin prête, je colle au pistolet les bâtonnets entre eux (plus ou moins calibrés), pour former une couronne autour de la bougie. Certes, l’activité n’est pas l’exclusivité des petites mains, mais j’ai bien le droit de m’amuser aussi, après tout.

Pour parfaire les détails de nos photophores, une autre étape de fabrication va nous occuper des heures durant: la pâte à sel. De la fabrication à la malaxation, c’est toujours un plaisir. Comme nous envisageons d’offrir ce photophore, nous garderons des formes de cœur à l’emporte-pièce, mais on peut bien faire de petits poissons ou des étoiles.

Un petit trou au cure-dent, des heures au four et nos petites décos persos sont prêtes à être peintes, coloriées, décorées et enfilées sur la ficelle pour servir de pendeloques à nos photophores marins. On peut aussi accrocher de petits coquillages percés.