Nous profitons d’une balade organisée par notre association « les Pitchouns » à la colline de Marignane pour faire le plein de matière première et participer au défi lancé par nounou Isabelle sur le thème de l’automne (http://quesepassetilcheznounouisabellependantquepapaetmamantravaillent.over-blog.com/).

Cette année, point de poussette pour la promenade, mes petits sont tous devenus de dégourdis bipèdes et il ne s’agit plus seulement de se promener sous les pins en observant la nature: nous participons à une véritable chasse au trésor, à la recherche de pignes de pin, de glands et de feuilles.
Les enfants sont hyper concentrés et ont bien du mal à se dépêtrer avec les anses de leurs sachets, et hop, une activité de psychomotricité fine en prime! Sans parler du bon air, des rencontres (une vingtaine de lutins sont réunis!), des rigolades et des mini-footings sur les chemins!

L’activité se prolonge après la sieste car nous étalons tous nos trésors sur la table, j’y rajoutes quelques étoiles de badiane qui parfument agréablement notre après midi, quelques baies et le tour est joué: les enfants restent attablés une heure à essayer de trier, mélanger, tripoter, attraper (ça y est, la pince pouce index est mobilisée!).
On découvre les textures et les couleurs. Il y a des glands de chêne kermès (buisson typique de la garrigue méditerranéenne) dont les cupules sont piquantes, il y a des feuilles jaunes sèches ramassées au hasard qui crissent, il y a de mini baies de poivre rose si difficiles à saisir et bien sûr, des pommes de pin (nounou a fait le tri et a jeté les trognons rongés par les écureuils!), bref, on parle, on commente, on touche, on renifle et on s’amuse, on découvre, on se dispute un peu, bien sûr!
Enfin, nounoulau vient mettre bon ordre, elle sort son pistolet (à colle, ouf!) et on s’amuse à fabriquer un hibou (en s’inspirant du modèle de Sophie sur son ancien blog, « bricole à gogo »).

Récolte:
une pomme de pin pour le corps, deux cupules et deux baies pour les yeux, un gland dénudé pour le bec, deux feuilles pour les ailes, de petites branches fourchues pour les serres (ici, toujours du chêne kermès, bien tortueux), un pétale d’anis étoilé pour chaque aigrette.

Réalisation:
Il suffit de mettre un point de colle sur chaque détail et de le positionner à l’endroit voulu, en aidant les petites mains (et après plusieurs essais), on arrive à représenter une petite famille de hiboux assez représentative (même si certains sont perplexes…)!
Enfin, on se saurait terminer cette activité sans une grande séance de chant-mime en répétant à l’envi le fameux « coucou-hiboux », trop facile devant un public déjà conquis!