Comment un mot peut devenir source d’inspiration…
Au hasard de mes pérégrinations de curieuse, j’ai découvert le joli blog d’Alexandrine, (lespassetempsdalexandrine.over-blog.net) qui présente des créations d’une délicatesse et d’une finesse exquises.
Bien sûr, chez nounoulau, on est loin de son talent de scrapeuse, mais sa façon de décrire le serendipity (technique pour créer des fonds de page avec des collages de chutes de papier) m’a donné envie de faire une activité en m’inspirant de ses explications (et non en m’inspirant de ses créations, qui sont magnifiques mais trop sophistiquées pour nos mini-doigts !). Le prétexte pour nous y atteler est tout trouvé en ce jour de mardi-gras ! Nous allons décorer des masques selon sa méthode.
Matériel :
du papier, des journaux de publicités, des papiers de soie (récupérés dans les boîtes de Jeff de Bruges, les boîtes à chaussure, les bouquets de fleurs…), des papiers cadeaux. Des ciseaux, des pinceaux, des feuilles Canson 220g.
Pour la colle :
½ verre de farine, 1 cuillère à soupe de sucre, 1 verre d’eau. A préparer à feu doux comme une béchamel. Je prends cette précaution car mes artistes sont encore au stade oral, mais on peut faire cette activité avec du vernis-colle.
Réalisation :
tout commence comme une activité de psychomotricité fine de déchirage, pliage, froissage, bref, totale liberté dans la fabrique de petits papiers, avec nounoulau qui, de son côté, découpe des morceaux plus académiques.
Ensuite, ça continue avec une activité que les petits prennent pour une séance de peinture, mais ils sont très surpris de voir que ça ne peint pas ! A tel point qu’ils peignent aussi sur la protection noire de la table, comme ça, on obtient des traces blanches ! (pour la pitchounette, l’activité est très dirigée, je tiens le pinceau avec elle, sinon tout ce qui l’intéresse c’est manger la colle !)
Enfin, je montre que si on pose les bouts de papier, ça colle ! Découverte extraordinaire ! C’est parti pour une séance intensive de collage ! De temps en temps, j’aplatis les paquets, je leur donne des morceaux que j’ai découpés, qu’on rajoute sur les morceaux déchirés. On remplit la feuille à 100 % ! Et même plus ! A la fin, ça fait un joyeux tableau bien bigarré !
Pour les petits artistes, c’est terminé, mais c’est déjà beaucoup !
Après un long temps de séchage, je dessine des gabarits de masques en pliant des brouillons en deux pour qu’ils soient symétriques. Sur l’envers de la feuille, je trace un masque puis je le découpe.
On pourrait simplement enjoliver le résultat avec du vernis colle, mais comme ces masques vont passer entre les mains de vrais petits bolides, je préfère carrément plastifier les masques pour les consolider de toutes parts !