Comment fêter dignement et durablement l’épiphanie ?
En fabriquant des couronnes solides que Graffiti ne pourra emporter dans son panier et mâchouiller à loisir, comme c’est malheureusement arrivé récemment à nos petites œuvres artistiques !
Alors, suivant les judicieux conseils de Laurence-nounouaplouay, nous allons passer aux choses sérieuses et fortifier notre bel ouvrage à la plastifieuse !
Tout d’abord, comme c’est l’usage chez nounoulau, pour faire un bel atelier, il faut plein de petites mains : nous invitons des copains et copines à partager notre moment royal, car plus on est de fous (du roi) plus on rit !
Ensuite, nous nous installons une fois le matériel réuni : peinture à doigts hypoallergénique, pinceaux, gabarits vierges de couronnes trouvées sur « Tête-à-modeler » et imprimés sur bristol.
Réalisation :
installer les graines de petits rois (tous moins de 2 ans) autour de la table (au préalable imperméabilisée) et leur présenter une feuille, un pinceau et la peinture disposée dans des assiettes en carton, pratiques pour patouiller. Ne pas découper les couronnes, mais laisser les enfants étaler la peinture à leur gré, sur toute la surface de la feuille, et plus encore (n’oublions pas que la table est judicieusement protégée !).
Certains délaissent les ustensiles pour se tartiner les mains, certains ambidextres utilisent les deux méthodes, les délicates œuvreront jusqu’à la fin de la séance avec leur pinceau, les adultes font tourner les assiettes afin que chacun ait accès à toutes les couleurs (pour l’occasion, les couleurs primaires suffisent). Ça fait bien vite un bel arc en ciel et les petits ont l’air d’apprécier, surtout que les nounous poussent des cris d’admiration !
Ensuite, pragmatiques, nous nettoyons tout ce bazar et faisons sécher les œuvres d’art au dessus du sèche-linge (la patience n’est toujours pas mon fort !).
Le temps de quelques jeux et d’une part de galette, c’est aux nounous de donner un peu de leur personne : on dégaine la plastifieuse, arme secrète anti-crocs !
Puis on découpe soigneusement le gabarit et une bande rectangulaire (pour former l’arrière de la couronne) dans la feuille toute peinturlurée ! On agrafe les deux morceaux à la taille de chaque petite tête à couronner et le tour est joué !
Avant le tour de force pour réussir à photographier tout ce petit monde couronné ensemble (et ce malgré d’autres salves de cris admiratifs !) !
Vive le numérique !