Bientôt le Carnaval?

Avant de plonger le nez dans les malles de nounoulau, pleines de déguisements, de nez rouges, de chapeaux, de baguettes magiques et de perruques, nous allons participer à notre façon (et de façon à ramener une petite surprise à papa et maman) à la préparation de cette fête!

Il suffit de prendre du papier cartonné, de dessiner des formes et d’évider des yeux, le nez, la bouche, ou encore d’imprimer des contours de masques (trouvés sur le net).

Ensuite, chacun décore à sa guise et selon l’habileté de ses petites mains, avec de la peinture, du feutre, des gommettes, des paillettes, des perles à coller pour les coquettes.

Nounou passe enfin des élastiques dans les petits trous prévus à cet effet et…

c’est parti pour une farandole de petits loups (de carnaval, bien sûr…) !

Pour la petite histoire

A l’origine, le carnaval vient du calendrier religieux. Il commence le jour de l’Épiphanie et se termine le Mercredi des Cendres.
La fin du carnaval est marquée par Mardi Gras. Il est appelé ainsi car c’est le jour où les gens finissent les graisses qui leur restent avant de se mettre au carême (période de 40 jours où on évite de consommer du gras). On en profite donc pour faire des beignets, des bugnes et des fritures.
De plus, la tradition du carême veut qu’on arrête également de manger des œufs, donc on en profite pour faire des crêpes avant cette période.
Par opposition au carême, le carnaval est donc une période de joie et de liberté où les règles de vie normales sont suspendues et où chacun fait un peu comme il lui plaît. C’est un monde à l’envers en quelque sorte : on se déguise, on mange tout ce qu’on veut, on sort chanter dans les rues. Il y a une opposition marquée entre la période faste du gras et la période d’abstinence du carême.
C’est pour cela que tous les ans, un personnage nommé Carnaval revient, entouré de toute sa troupe, pour instaurer le règne de l’abondance et de la richesse. Et tous les ans, il meurt, brûlé ou noyé.
Dans certaines régions, le personnage Carnaval porte le nom de Bonhomme d’Hiver car la fin du carnaval tombe presque en même temps que la fin de l’hiver.