Safari pour les aventuriers

Rétrospective Lyonnaise: le parc animalier dans la Loire

Nous sommes partis un beau matin d’été, avec les petits ouistitis, à la rencontre des animaux sauvages.

Le parc zoologique de St Martin-la-Plaine est tout indiqué pour ce genre d’expédition: il est niché à flanc de colline, dans un endroit aéré et ombragé.

Le parcours de 2 km serpente entre les différents enclos et pour bien profiter de la visite, il faut prévoir plusieurs heures, c’est pourquoi nous avons prévu de pique-niquer. Tout le parc est accessible aux personnes à mobilité réduite: super, ça veut dire qu’on peut circuler en poussette !
Pour apprécier au mieux les animaux, nous arrivons le plus tôt possible, à l’ouverture du parc afin d’éviter les heures chaudes de la journée quand les animaux font la sieste… et les bambins de nounoulau aussi!


Nous parcourons les allées ombragées du Parc, et pénétrons dans un nouveau monde fait de mille et une sensations. Nez à nez avec un gourmand chimpanzé, un tigre qui zigzague ou un lion paresseux ? C’est possible grâce aux enclos vitrés (super, pas de barreaux sur les photos!). Et parfois, une surprise de taille nous attend au détour d’un sentier!


Sur 12 hectares, nous découvrons un millier d’animaux parmi 120 espèces différentes : des impressionnants gorilles aux fascinantes panthères alanguies en passant par les reptiles immobiles. Dans la grande serre aux Gorilles, une des plus grandes d’Europe, nous découvrons de nombreuses espèces de primates.

Dans la forêt des Loups, nous avons la chance d’entendre hurler la meute au moment du repas, ou d’apercevoir un mythique loup blanc. L’ours malais, le Tigre de Sibérie, le Cerf… tous ces animaux sont dans de vastes enclos, mais nous pouvons les observer à loisir. Nous admirons la diversité du monde des oiseaux dans les volières .

Des serpents, des lézards, des tortues ou des crocodiles : le groupe des reptiles est très diversifié aussi et fascinant par son immobilité. Ils ont cependant de nombreux points communs comme la présence d’écailles et une température corporelle qui est dépendante de celle du milieu environnant (c’est pourquoi ils habitent dans un vivarium).

Certaines espèces sont très rares et leur reproduction en captivité est primordiale. En venant les observer, nous soutenons sans le savoir les programmes de conservation des espèces en voie de disparition.
En effet, les parcs zoologiques appartiennent traditionnellement au secteur des loisirs mais comme ces dernières années leur légitimité a été remise en cause, les parcs animaliers ont connu une très forte évolution, qui s’est surtout traduite par de nouvelles missions qui ont dépassé largement le cadre récréatif et la simple exhibition d’animaux.

Ces nouvelles missions les apparentent, dorénavant, davantage aux domaines scientifique et culturel. Ils répondent ainsi à une problématique beaucoup plus importante : la sauvegarde des espèces et la protection de la nature.
Leur mission s’articule ainsi autour de trois axes : la mission pédagogique, la conservation et la recherche scientifique.

Mais pour tous les petits loups de nounoulau, le parc reste surtout le lieu d’une vaste balade bucolique, d’une prodigieuse aventure, entre l’univers de Tarzan et celui de Bambi (sans oublier la pause sandwiches et beignets de courgettes !)!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

Les balises HTML ne sont pas autorisés.