Permis de conduire

Je ne suis pas une nounou casanière et ne reste pas enfermée à la maison, comme dans un cocon protecteur et sans horizon… sauf en cas d’intempérie, bien sûr.

Nous partons souvent en promenade pour profiter du grand air, du soleil et des nouveaux paysages, à la rencontre de tout ce qui peut attiser la curiosité, éveiller les sens. Ces sorties ont pour moi un vrai but pédagogique, dans l’intérêt des enfants et non pas pour mon plaisir personnel: elles demandent une grande organisation, un surcroit de vigilance, une logistique et une énergie décuplées… mais cela apporte un tel enrichissement pour les enfants. Je préfère, bien sûr, les balades à pied, malheureusement j’habite dans un quartier résidentiel ancien de Marignane où aucune infrastructure n’est propice à ce genre d’exercice : ni parc agrémenté d’aires de jeux adaptées aux tout-petits, ni trottoir digne de ce nom pour circuler à roulette. La moindre promenade dans le quartier relève de l’exploit physique, surtout pour les biceps de nounoulau arrimée à sa poussette double ou triple, chargée de bambins, de sacs à langer, et même de vélos et camions. La sortie la plus proche serait la colline de Marignane, mais je n’ose imaginer la descente des pentes en roule libre.

Je suis donc obligée d’utiliser ma voiture, (même si c’est une contrainte qui engage diverses manipulations dont je me passerais parfois…) pour sortir du quartier et offrir aux enfants des promenades adaptées : jardin public avec structures de jeux convenables, balade au bord de l’étang pour gaver les cygnes de croutons dûment amassés, pique-nique à la plage ou en forêt, visite de la ferme éducative, du zoo, et même séance de singeries à l’aire de jeux couverte « Royal Kids » pour les jours de grand mauvais temps. Nous avons aussi besoin d’un véhicule à moteur pour atteindre la médiathèque ou encore les locaux de l’association d’assistantes maternelles les Pitchouns qui se situent à l’autre bout de la ville. Mon véhicule, une voiture familiale de 7 places, est donc équipé de sièges auto conformes aux normes Européennes, adaptés à l’âge des enfants (un maxi-cosy du groupe 0 de 0 à 9 kg, quatre sièges Groupe 1, 9 à 18 kg) . Je renouvelle régulièrement ce matériel (un nouveau siège tous les deux ans environ).

Que dit la loi ?

En France, les sièges-auto doivent être homologués. L’étiquette qui le prouve comporte : La mention « Universel » (pour tous les modèles de voiture) ; le poids de l’enfant ; la lettre « E » certifie la conformité à la norme européenne . Le Code de la route (art. R.412-1 et suivants) rend obligatoire le port de la ceinture de sécurité pour le conducteur, comme pour les autres passagers, à l’avant et à l’arrière des véhicules de moins de 3,5 tonnes. Faute de pouvoir être maintenus par une ceinture, les enfants doivent être transportés au moyen d’un dispositif de retenue. Il est interdit de transporter des enfants de moins de 10 ans aux places avant de tous les véhicules, sauf si l’enfant est installé dos à la route dans un siège prévu à cet usage, ou s’il y a impossibilité de procéder autrement.Le non-respect de la loi peut être sanctionné par une contravention de quatrième classe. Il est impératif de faire voyager un enfant dans un siège adapté à son âge, à son poids et à sa morphologie. La norme européenne distingue cinq groupes correspondant au poids de l’enfant : 0, 0+, 1, 2 et 3.

Groupe 0 : de la naissance à 10 kg

Le bébé sera protégé en voyageant dans un siège p lacé dos à la route, à  l’avant ou à l’arrière de la voiture, qui lui offrira une protection maximale en cas de choc frontal. Attention : à l’avant, il est impératif de désactiver le système de protection par coussin gonflable (airbag). Pour les nourrisso ns, on peut opter au besoin pour un lit nacelle. Disposer parallèlement au doss ier de la banquette arrière et fixer par des sangles aux points d’ancrage des ceintures de sécurité.

Groupe 0 + : de la naissance à 13 kg

Il permet de transporter l’enfant dos à la route, dans une position semi-allongée, et d’éviter ainsi les blessures des vertèbres cervicales en cas de choc frontal. Il doit être installé dans les mêmes conditions que le siège du groupe 0. Un siège peut être homologué pour plusieurs groupes. Par exemple, il existe des sièges répertoriés à la fois dans les groupes 0 et 1 qui accompagnent l’enfant de la naissance jusqu’à 18 kg. Il s’agit de sièges-baquets, généralement dotés de harnais, qui s’installent dans un premier temps do s à la route. Mais quand l’enfant aura grandi, le siège pourra être disposé face à la route, afin qu’il ne soit plus gêné par la proximité du dossier du siège avant.

Groupe 1 : de 9 à 18 kg

À ce stade de son développement, l’enfant se tient bien assis et peut résister aux forces qui le propulsent vers l’avant lors d’un freinage. On peut l’installer dans un siège doté d’un harnais (siège-baquet) ou dans un siège avec tablette de protection (siège à réceptacle) qui présente l’avantage de pouvoir être fixé aux deux points d’ancrage de la ceinture médiane.

Groupe 2 (15 à 25 kg) et groupe 3 (22 à 36 kg)

La taille et la corpulence de l’enfant ne lui permettent plus d’être confortablement assis et sanglé dans un siège correspondant au groupe précédent. Il sera plus à son aise installé sur un siège ou un coussin rehausseur qui l’accompagneront jusqu’à ses 10 ans.

Pour plus d’informations officielles : http://www2.securiteroutiere.gouv.fr

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