Que se passe-t-il quand on a une nounou qui part en vacances à Venise et qui nous emmène à la ferme dès son retour?

Ça donne un drôle de mélange du côté de l’imagination !

Nous sommes donc partis en vadrouille sur les chemins ombragés de notre ferme préférée et avons complété notre belle récolte de plumes et de duvets (en fait, cela fait des mois qu’on remplit la poche le la poussette…): nous avions l’embarras du choix ! Poules, oies, pintades, dindons, canards, il y a de quoi faire à la ferme du Piou.

Après brossage, pulvérisation à la Javel, séchage au sèche-cheveux, nos plumes sont prêtes à être apprêtées (pour la frime, je rajoute quelques plumes mouchetées et colorées du commerce…) !

Une petite séance de peinture « libre » plus tard, on obtient un fond coloré (chacun son camaïeu perso + de petites touches de noir) sur feuille cartonnée, ce sera  la matière première pour découper un masque  suivant un gabarit totalement improvisé, qui rappelle un peu un oiseau (non? un Phoenix, alors?).

Ensuite, après avoir bien joué, soulevé, soufflé, mélangé les plumes (il faut quand même penser qu’il y a des bébés toujours ok pour s’amuser, par ici!), nous les collons sur l’envers du front, à la manière des masques vénitiens (courbure vers l’avant).
Je double la partie où sont collées les calamus, d’une bande supplémentaire découpée dans la feuille de dessin des enfants, pas seulement pour faire « majestueux », mais afin de protéger les petits fronts du frottement de la pointe des plumes.
Enfin, un petit élastique et le tour est joué!

Moi, je dis qu’on n’a rien à envier aux originaux, n’est-ce pas, nounoulau ?