Gentils coquelicots ma dame

Un travail de longue haleine pour la fête d’une maman qui aime les coquelicots.


Fournitures:
des coquelicots, des feuilles, des dictionnaires, un cadre photo à larges bords, du vernis c
olle de décopatch, des pinceaux, du papier photo.


Réalisation:
Il faut tout d’abord attendre le printemps et l’éclosion de ces graciles fleurs écarlates pour partir en faire la cueillette avec les pitchounettes.
Puis, avec beaucoup de précaution, on fait sécher les fleurs : on les étale en essayant de ne pas les abimer et on replie dessus une feuille vierge, qu’on écrasera bien fort sous de gros dictionnaires.
Et on attend plusieurs jours… les coquelicots prendront une teinte rouge sombre et un aspect très fin de papier de soie.


Entre temps, on part en balade dans les champs pour de nombreuses séances photos portraits avec des bouquets de coquelicots en arrière plan. Dur dur de réussir la pose en même temps pour deux espiègles minettes ! Beaucoup de photos ratées, et d’autres rigolotes! On glissera les plus jolies dans le cadre photo.


Enfin, quand tous les ingrédients sont réunis, et que la fête des mères approche à grand pas, on peut passer aux finitions. La décoration du cadre: opération extrêmement délicate, on applique du vernis colle sur les bords (j’ai choisi un triptyque pour les sœurettes, avec l’intention de coller un portrait de chacune des filles et une photo des sœurs ensemble), on dépose avec d’infinies précautions les fleurs séchées extrêmement friables et, après quelques minutes on recouvre au pinceau de vernis colle par petites touches légères.


Un joli souvenir pour maman, un exercice de patience et de concentration, un vrai investissement de la part des enfants !


On peut bien sûr, utiliser cette idée et ces techniques avec d’autres fleurs pour des personnes moins engouées de coquelicots.

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