Sur le thème des petits habitants des forêts, voici les gardiens magiques de l’automne…

Comme chacun sait, avant 7 ans, les enfants n’ont pas la maturité qui leur permet de différencier le réel de l’imaginaire… et dès qu’on passe le porche, chez nounoulau, on a forcément moins de 7 ans, on en est même très loin ! C’est pourquoi, à l’instar des hérissons, écureuils et hiboux, les fées sont considérées comme faisant partie intégrante de notre galerie de portraits des êtres sylvestres…

Matériel:
des feuilles de toutes tailles et couleurs, des petites brindilles, de la colle, des feuilles cartonnées… et beaucoup beaucoup de patience et de concentration.

Réalisation:
Dessiner une petite tête de fée ou d’elfe puis coller les feuilles au gré de notre imagination pour former ailes, coiffe , robe, membres et sceptre.
Bien sûr, pour obtenir un résultat aussi travaillé, cet atelier est totalement dirigé (j’assume aussi mon côté adjudant…). Le but visé n’est pas une production-plaisir (ça nous arrive aussi quotidiennement mais on n’en fait pas des articles!), mais bien de suivre deux objectifs: réussir à se concentrer intellectuellement pour suivre exactement les consignes de l’adulte, réussir à se maîtriser physiquement pour un travail de précision extrême.

L’adulte pose les points de colle et désigne l’action à accomplir (bien sûr, on n’est pas à l’école, il n’y a ni punition ni point rouge si on fait de travers… c’est nounoulau qui révise son idée et la fée prend une autre position ou une parure improvisée!). Les enfants posent les feuilles avec délicatesse (je m’occupe des brindilles, c’est trop difficile à manipuler sans coller ses petits doigts).

Les enfants trouvent du plaisir à réussir ce tour de force, ils sentent l’admiration de l’adulte et tirent une satisfaction réelle à réussir un projet compliqué. Cerise sur le gâteau, ils ne réalisent le résultat qu’à la fin de l’activité et sont aussi béats d’admiration que moi devant leurs petites fées des forêts !

Je tire un coup de chapeau bien bas à mes princesses hautes comme trois pommes (30 et 16 mois) qui m’ont surprise par leur patience, leur écoute, leur application et leur finesse ! Je suis sûre qu’une fée des arts s’est penchée sur leur berceau!