Ronron thérapie

D’aucuns se demandent parfois, quand ils voient notre petite troupe de fripouilles qui grouillent, comment nous faisons pour avoir l’air si zen!

C’est simple! On pratique assidûment la « ronronthérapie » chez nounoulau, et ça a l’air de fonctionner !

D’après un article que j’ai lu chez mon ostéo, et dont je vais essayer de restituer l’essentiel, il paraît qu’il est important de posséder un chat chez soi, pour le bienêtre des humains de la maison.

Selon une étude d’Animal Voice, une association de recherche qui étudie la communication animale, les scientifiques ont repéré, statistiques à l’appui, qu’après des lésions ou des fractures, les chats ont cinq fois moins de séquelles que les chiens et retrouvent la forme bien plus vite. D’où l’hypothèse d’une authentique action réparatrice du ronronnement : en émettant ce son, les chats résistent mieux aux situations de stress intenses. D’un point de vue purement physique, ces sons sont des vibrations sonores étagées sur des basses fréquences de vingt-cinq à cinquante hertz. Ces mêmes fréquences qui sont utilisées par les kinés, les orthopédistes, et en médecine du sport pour réparer les os brisés, les muscles lésés et accélérer la cicatrisation. Le ronronnement aurait donc une action très bénéfique, non seulement sur le chat qui le produit, mais aussi sur les humains. Écouter un chat ronronner  entraîne une production de sérotonine (l’hormone du bonheur), impliquée dans la qualité de notre sommeil et de notre humeur. Certains hôpitaux testent l’effet apaisant des chats, notamment sur les personnes âgées et, si on n’introduit pas de félins dans cet univers aseptisé, on n’en teste pas moins les pouvoirs du ronronnement grâce à des enregistrements sur CD. Au Japon, les « bars à chat » permettent aux consommateurs de caresser un chat pour se détendre, tout en dégustant une boisson. Le Purr-like vibration device est un petit appareil pouvant se fixer sur le corps et émettant des vibrations à la fréquence du ronronnement afin d’exploiter le  possible pouvoir de guérison des basses fréquences. En thérapie cognitive, un exercice de sophrologie visant à réapprendre une  respiration centrée sur l’expiration imite le ronronnement du chat : la respiration doit être brève et accompagnée d’un son guttural ressemblant à un roulement de « R ».

Donc, à part en cas d’allergie, il est bon pour le moral de câliner un chat!

De plus, si les animaux domestiques ont longtemps été montrés du doigt en cas d’allergie, d’après de récentes études, ils seraient au contraire bénéfiques comme préventifs ! En effet, avoir à la maison un ou plusieurs animaux domestiques pendant la grossesse et pendant la petite enfance réduirait considérablement (je n’ai pas dit totalement) le risque pour l’enfant de développer plus tard une allergie aux poils de chats ou de chiens. Les études sont en cours, (Prévention des allergies) mais il semble que l’effet préventif de l’exposition aux animaux soit une réalité ! (Une réserve toutefois : les enfants déjà allergiques ne doivent pas être exposés aux animaux.)

Bon, on a compris, nounoulau n’est pas très objective en ce qui concerne les chats!

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